Céréales : des semences sont encore disponibles

« Les semenciers ont toujours, au cas où, une réserve, rappelle Étienne Regost, directeur d’Exelience et membre de la section des semences de céréales à paille de l’UFS (1). Ainsi aujourd’hui, il y a de la disponibilité en semences de blé tendre d’hiver avec des alternativités de 4, de 5 pour les régions du Grand Nord-Ouest, notamment. Certes, il n’y a pas dix variétés disponibles mais il n’y a pas de rupture. Et les agriculteurs auront le choix entre deux, trois variétés avec des potentiels intéressants. »

Concernant les semences d’orge de printemps, l’UFS ajoute que pour l’instant il y a plutôt du disponible… « Sauf si le marché voulait deux fois le volume de l’année N-1 ! Mais nous n’en sommes pas là. Et aujourd’hui, nous avons la possibilité de répondre aux différents besoins que nous avons identifié à ce stade. Il ne faudrait toutefois pas qu’un grand coup de froid arrive et qu’il y ait des retournements significatifs », signale ce dernier.

Bien conserver les stocks

L’UFS informe de plus que, le cas échéant, les semences qui n’ont pas pu être utilisées devront être conservées dans un lieu aéré. « Surtout, il faut défilmer les palettes de semences, qu’elles soient en sac ou en big-bag. Ces deniers devront être désolidarisés quand ils sont les uns sur les autres, et ouverts. Ne surtout pas penser bien faire en les bâchant ! », insiste Étienne Regost.

« Il y a certes des organismes qui parfois reprennent les semences mais c’est souvent compliqué d’un point de vue logistique. Le mieux, c’est que l’agriculteur les garde. D’ailleurs, les stations de semences sont toujours prêtes à proposer un contrôle de germination l’année suivante à partir d’échantillons », complète enfin ce dernier.